Eurekart
Maurice EmpiSa Vie

Maurice EMPI est né le 31 janvier 1933 à Saint Etienne (Loire) au 8 rue Conte Grandchamp. Sa mère, Marie Antoinette née ESCOT en 1906 et décédée en 1995 l'accompagnera toute sa vie, tandis que son père Victor, brillant industriel disparut trop tôt à cause du tétanos.

Dès sa première année, à la suite de la crise économique, ses parents et sa soeur ainée Paulette montent à PARIS pour habiter rue des Amandiers, quelques mois avant de s'installer au 39 rue des Panoyaux à Ménilmontant où il entre à l'école maternelle.

Ce sera ensuite Montmartre où Maurice fréquente l'école primaire au pied de la Butte. Il est envoyé en Normandie à Tinchebray, chez la soeur de son père, puis à Confolens (Vienne) pendant la débâcle, avant un retour en Normandie.

Revenu à Paris, Maurice poursuit des études primaires à l'Ecole du Sacré Coeur. Dès son plus jeune âge, il s'initie au violon grâce à Marcel POUSSIN, son professeur. Dans la nuit du 20 au 21 avril 1944, les bombardements sur Montmartre poussent ses parents à l'éloigner vers la Normandie pour ... échapper à la guerre !

Il entre à Chaptal pour ses études secondaires sans grande conviction… et assez fier d'avoir totalisé le plus d'heures de colle depuis la création du lycée !

En 1949, il entre à l'Ecole Technique Supérieure "Art et Publicité" à Montparnasse, et a comme professeur le peintre Marcel BASLER qui le prend en amitié et lui conseille d'abandonner le dessin publicitaire pour se consacrer entièrement à la peinture.

Il sillonne la Provence sur les traces de Van GOGH avant de rencontrer Hélène née MAILLARD, celle qui deviendra sa femme en 1950. Cette même année, il saisit l'opportunité d'entrer à l'atelier de GEN PAUL à qui il doit ses débuts dans la peinture ainsi que le rude apprentissage du métier. Il y reste de 1950 à 1953.

Marié en 1951 à Hélène, sa fille Dominique nait en 1952, l'année où il peint ses premières maternités.

Sa première exposition marquante est organisée en 1953 par Michel BOUTIN, en sa galerie Rue du Fg St Honoré à PARIS, alors qu'il effectue son Service militaire au 1er escadron régional du Train de Montlhéry où il croise d'ailleurs Sacha DISTEL, avant de rejoindre Paris et la caserne Mortier.

Naissance de son fils Olivier en 1954 tandis qu'il est toujours sous les drapeaux puis plus tard de son troisième enfant, Jean Paul en 1960.


C'est l'époque où ses toiles sont également exposées à l'étranger : Stockholm (1955) Londres (1959) tout en étant récompensées à Paris par le Conseil Municipal (1965), avant plus tard de rebondir vers Esch sur Alzette (1969) puis au-delà des mers à Nagoya et Tokyo (1971).

Tous ceux qui en France et à l'étranger ont su apprécier ses toiles, gouaches et pastels, dessins et autres reproductions de ses œuvres, qu'ils soient professionnels ou amateurs, amis ou relations, acheteurs ou simples visiteurs, fidèles ou de passage, méritent sa profonde gratitude.

Comme vous le savez ou le remarquerez en parcourant ce site, ses thèmes de prédilection sont les vues de Paris ou d'ailleurs comme de Venise, le sport notamment les régates, les chevaux, mais aussi les natures mortes, les musiciens…

Maurice EMPI sait aussi se réserver des moments de détente qu'il consacre à différents hobbies toujours exercés avec passion : la musique (il joue plusieurs heures par jour du violon et fait partie durant quelques années de la fanfare des Beaux Arts " Octave Calot" avec ses amis architectes) , la voile, le kayak, la photo, le vélo, le tir à l'arc où sa femme Hélène fut championne de France (en 1986) en partie grâce à son coaching, lui qui fut champion de Paris de la discipline.


Jeune grand père à 36 ans, l'un de ses grands bonheurs désormais est de partager quelques descentes à ski des pistes de Vallandry (Savoie) avec ses arrières petites filles, en attendant la venue d'arrières petits fils. De façon à entretenir sa forme physique, il s'applique à réaliser quelques longueurs de bassin en piscine, où il se rend cinq fois par semaine dès l'ouverture, pour s'essayer également au virage culbute.

Le combat de sa vie fut l'accompagnement d'Hélène, sa fidèle et tendre épouse et mère adorée de leurs 3 enfants, grand mère de 7 petits enfants et 3 fois arrière grand mère, très aimée de tous les autres membres de la famille et appréciée de tous ses amis et relations, sa muse parfois et plus souvent son aiguillon tout en discrétion et complicité, jusqu'à son dernier souffle tout au bout d'une longue et terrible lutte très inégale contre le cancer.

L'année 2009 fut ardente et tendue vers l'unique objectif d'assister au vernissage de l'exposition fin septembre au Havre. Ce fut un grand bonheur partagé, trop vite perturbé par le mal qui la rongeait déjà au plus profond.


Au bout du calvaire, chaque jour naissant étant un jour gagné pour la vie puis la simple survie, la résistance de notre Hélène tant chérie s'est affaiblie et le chagrin a fini par tous nous submerger. Hélène s'est éteinte à Bretonneau le 10 février 2010 puis fut incinérée au Père Lachaise le 16, jour où elle aurait tant aimé réunir tout son petit monde pour déguster ses délicieuses galettes bretonnes dont elle avait fait sa spécialité. Ses cendres seront dispersées en montagne, au-dessus de Vallandry, à proximité de la Chapelle des Vernettes.

Mais la vie a repris son cours. EMPI retrouve son goût à peindre grâce en particulier à son amie Françoise.

L'année 2012, du "Jubilé de Diamant" de Maurice EMPI, fut très réussie. Plusieurs expositions ont rendu hommage à ses 60 ans de peinture, notamment à la Galerie d'Art Pascal FREMONT au Havre.

En 2013, EMPI expose pour la première fois à la Galerie LAETITIA à l'occasion d'une exposition de groupe.

En point d'orgue de 2013, son "Retour aux Sources" ligériennes marquera ses 80 ans avec trois expositions successives de fin août à octobre dans sa région natale.

Depuis 2016, Maurice EMPI expose à la galerie Roussard à Paris Montmartre. 

EMPI s’est découvert une nouvelle passion depuis quelques années. Le week- end chez son amie Françoise à Lamorlaye, il cultive « son Giverny ». Chaque nouvelle saison, il restructure les espaces et colorise la nature avec les fleurs, comme sur ses toiles et parallèlement, continue de peindre à son atelier à Montmartre. 

2023, année de ses 90 ans, son amie Françoise décède en janvier.

EMPI est hospitalisé au printemps à l'hôpital Bichat où il subit une intervention chirurgicale importante puis admis en rééducation fonctionnelle à l'hôpital Bretonneau, tout proche de son atelier à Montmartre. Il fait don à cet établissement du tableau "Les Jardins de Montmartre" en remerciement des bons soins prodigués mais également en mémoire des soins et réconfort à son épouse Hélène en 2010 et des souvenirs plus heureux de la naissance de ses trois enfants à Bretonneau.

Séjour en été chez sa fille dans le Morbihan, où il vient se ressourcer.
Très entouré de ses enfants, il savoure des moments de détente en famille.

Chaque midi il déjeune au restaurant " Café de la Poste" près de chez lui où il y retrouve des relations et amis.
La vie continue. Période d'autoportraits

Maurice EMPI s'applique dans chacune de ses œuvres à reproduire le mouvement et la couleur pour nous faire pleinement profiter de la vie qui se consume trop vite.